Glaçant

 

Les drames ne sont plus horribles, atroces, épouvantables, terribles, ils sont désormais “glaçants”.

Est-ce à dire que face à une tragédie, nous ne nous révoltons plus, nous ne nous indignons plus, nous ne sommes plus en colère, mais qu’au contraire, notre sang se fige dans nos veines, nous sommes tétanisés et aphasiques, saisis de mutisme et de stupéfaction?

S’agit-il d’un anglicisme déguisé? Serions-nous “freezés”? En tout état de cause, il s’agit d’une immobilisation, d’un arrêt, d’une suspension. Un sentiment d’impuissance…

Christophe Abensour.

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